COVID-19: entre défi et opportunité
En mars 2020, le Tessin a été le premier à mesurer l’ampleur du défi que représentait le COVID-19 pour la Suisse. Aujourd’hui, l’impact socioéconomique est connu de tous.
Vous trouverez ici des informations importantes concernant les compétences et les responsabilités de différents acteurs pendant la crise du coronavirus.
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Comment puis-je entrer en contact avec mon assurance-maladie?
Les contacts personnels n’étant pas possibles en raison de la crise du coronavirus, les caisses-maladie ont mis en place des consultations par vidéo ou téléphone. Mais toutes les caisses sont opérationnelles et continuent de fournir leurs prestations quasiment normalement.
Que dois-je faire pendant la crise du coronavirus si j'ai un problème médical?
La plupart des caisses-maladie proposent des conseils médicaux par téléphone, aussi appelés télémédecine ou Telmed. Cela permet aux assurés d'obtenir rapidement un premier conseil médical en évitant les risques d'un contact personnel. Les autres assurés sont priés de s'adresser à leur médecin de famille.
Et si je dois aller à l'hôpital: est-ce encore possible si je ne suis pas atteint du coronavirus?
L'OFSP recommande, pour toutes questions médicales – sauf en cas d'urgence – de toujours contacter en premier lieu votre médecin de famille ou votre centre de télémédecine (Telmed) et de suivre leurs instructions.
Le test de dépistage du coronavirus est-il remboursé par mon assurance-maladie?
Oui, si un médecin a prescrit un tel test à une personne présentant des symptômes de la maladie.
Les prestations liées aux coronavirus sont-elles exonérées de la franchise et de la quote-part?
Non, la loi ne prévoit pas d’exonération de la franchise et de la quote-part même en cas de pandémie.
Où puis-je trouver les dernières informations sur la pandémie de coronavirus?
L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) publie sur son site web les informations les plus actuelles concernant l’épidémie de coronavirus. De plus, l’OFSP a mis en place une ligne d’information téléphonique joignable tous les jours, 24 heures sur 24: +41 58 463 00 00 00
L’Association des communes suisses a également mis en ligne une plate-forme d’information sur les mesures prises par les communes.
L’agence de ma caisse-maladie ouvre-t-elle à nouveau suite à l'assouplissement des mesures de protection?
Les agences des caisses-maladie peuvent à nouveau accueillir du public depuis le 11 mai 2020, sous réserve de la mise en place de mesures de protection. Toutefois, veuillez jusqu'à nouvel ordre à rester en contact avec votre assureur-maladie par téléphone ou en ligne.
Les coûts du système de santé augmentent-ils actuellement et faut-il s’attendre à une hausse des primes en 2021?
Le coronavirus n’entraînera pas d'augmentation des primes, car les assureurs-maladie disposent de réserves pour amortir d'éventuels coûts supplémentaires. En revanche, les stocks d'urgence tels que le matériel de protection ou les médicaments devront être mieux fournis à l'avenir. Cela ne reviendrait pas très cher.
Puis-je toujours aller à l'hôpital si toutes les opérations qui ont été reportées sont à présent rattrapées?
Oui, il n'y a pas de liste d'attente. Les traitements sont réalisés rapidement, également pendant la crise. Les assureurs-maladie y contribuent, par exemple en délivrant des garanties de prise en charge des coûts le plus rapidement et le plus simplement possible.
Compte tenu des charges financières qui pèsent sur eux, les Suisses peuvent-ils encore payer leurs primes et que puis-je faire si je suis en difficulté?
De nombreuses personnes rencontrent des difficultés économiques en raison de la crise. En fonction de l’évolution de leur situation de revenu, elles peuvent demander des réductions individuelles de primes auprès de leur canton de résidence. Les conditions à remplir et le montant de la réduction varient d'un canton à l'autre.
Comment les primes sont-elles utilisées, notamment en ce qui concerne les hôpitaux?
Les caisses-maladie veillent à ce que les primes soient utilisées exclusivement pour couvrir les coûts du diagnostic et du traitement de maladies. Cela s'applique également aux coûts des soins ambulatoires et stationnaires liés au coronavirus.
Est-ce que je dois payer la franchise et la quote-part si je fais le test du coronavirus ?
Oui. Les assureurs-maladie prennent en charge les coûts des tests lorsque les patients souffrent de symptômes graves ou présentent un risque élevé de complication (voir le lien de l’OFSP pour de plus amples détails). La participation aux coûts et la quote-part restent dues comme par le passé.
Les caisse-maladie recommandent-elles l'utilisation de l'application de traçage du coronavirus?
Oui, l’application aide à empêcher la propagation du coronavirus. La protection des données est garantie avec l’application co-développée par l’EPFL et l’EPFZ. Il est essentiel qu'aucune information personnalisée ne circule et ne soit stockée de manière décentralisée sur le smartphone.
En mars 2020, le Tessin a été le premier à mesurer l’ampleur du défi que représentait le COVID-19 pour la Suisse. Aujourd’hui, l’impact socioéconomique est connu de tous.
La vaccination, porte de sortie de la crise du coronavirus: depuis le début de l’année, les Suissesses et les Suisses particulièrement vulnérables peuvent se faire vacciner gratuitement. Les assureurs-maladie ont contribué de manière décisive à un règlement rapide du financement.
À la tête du service clientèle Suisse alémanique du Groupe Mutuel, Tendak Topbhutsang garantit la qualité du service fourni par sa centaine de collaborateurs. La crise du coronavirus les a durement touchés, lui et son équipe.
La crise du coronavirus a obligé Markus Wildi à travailler durant deux mois depuis son domicile. Le responsable du département Assistance du marché/CRM de Swica raconte comment il a vécu ces nombreuses semaines de télétravail et comment il a réussi à gérer son équipe à distance sans aucun problème.
En temps normal, affronter le quotidien en conciliant enfant et travail est déjà un véritable défi en tant que mère de famille. Mais avec le confinement, la situation a exigé une portion supplémentaire de flexibilité de la part de Carolina Pirelli, responsable adjointe Prestations/Administration des contrats chez EGK-Caisse de santé.
Julia Bruchez a débuté chez Atupri Assurance de la santé à une date à laquelle toutes ses ami(e)s étaient déjà en télétravail depuis longtemps. Engagée dès le 1er avril 2020, elle travaille principalement depuis chez elle – et a déjà su tirer son épingle du jeu dans pas mal de situations difficiles.
En raison de la pandémie du coronavirus, Hans-Ruedi Stalder a dû réorganiser en un temps record l’agence d’Emmen-Ebikon de l’assureur-maladie Concordia. Tout s’est très bien passé même si le contact direct et personnel avec les clients n’a plus été possible.
Rester flexible, même pendant la crise: Flurina Joos, cheffe de projet Produits et services chez ÖKK, a tiré le meilleur parti du confinement. Elle a même trouvé une solution pour la pause-café matinale avec son équipe.
Protéger au mieux les clients du coronavirus: Frédéric Légeret, responsable Facility Management, et son équipe ont organisé, dans les plus brefs délais, les mesures de sécurité nécessaires pour toutes les agences de l’assureur-maladie Assura.
Grâce à une dotation en personnel forte en comparaison internationale, 4,3 médecins (OCDE : 3,3) et 17,2 infirmiers (OCDE : 7,9) par mille habitants (2017), la Suisse a bien surmonté la crise. Elle disposait même de trop de personnel. Suite à l’interdiction de mener des opérations non urgentes, bien des hôpitaux et cabinets médicaux ont dû annoncer jusqu’à 20'000 employés au chômage partiel. Mieux intégrer ces ressources sera un élément clé pour une éventuelle prochaine vague du virus.
La crise du coronavirus a démontré que nous ne pouvons relever les défis du système de santé qu’en étant unis. L’industrie pharmaceutique, les pouvoirs publics, les assureurs-maladie et la science doivent travailler ensemble afin que les patients puissent accéder rapidement et simplement à des prestations médicales. A titre personnel, j’ai été impressionné par la collaboration pragmatique, axée sur la recherche de solutions, avec l’Office fédéral de la santé publique – tout le monde s’est serré les coudes pour trouver de nouvelles solutions médicales. Il faut espérer que cela continuera à être le cas après la crise!
Verena Nold, directrice de santésuisse parle de la situation actuelle: notre système de santé est entièrement accaparé par la pandémie du coronavirus.
Alors que le système des prix de référence pour les génériques a fait ses preuves depuis des années dans les pays voisins, les fabricants suisses s’y opposent. Or la crise actuelle du coronavirus révèle que des prix excessifs ne peuvent pas empêcher les difficultés d’approvisionnement de certains produits. Les stocks obligatoires offrent une meilleure protection que les prix excessifs.
Les assureurs-maladie mettent tout en oeuvre pour remplir leurs obligations en faveur des assurés, même dans la crise actuelle du coronavirus. Si les coûts du système de santé devaient augmenter en raison de cette pandémie, les assureurs disposeraient de réserves qui sont prévues pour de telles situations.