Défenseur des primes Christian Lohr
Une bataille remportée contre les coûts des laboratoires
Une bataille remportée contre les coûts des laboratoires
Le système de santé suisse a la réputation d’être l’un des meilleurs au monde. Il est sans nul doute l’un des plus chers. Cette qualité élevée s’explique otamment par le personnel bien formé, qui oeuvre avec beaucoup d’engagement au service des patients.
Trois quarts des assurés privilégient d’ores et déjà un modèle avec un choix limité des fournisseurs de prestations, en d’autres termes un modèle «gatekeeper».
Depuis quatre ans, le Parlement planche sur les deux volets de mesures visant à maîtriser les coûts qui regorgent de mesures importantes pour le système de santé de demain.
L’évolution des coûts de la santé ne connaît qu’une seule direction: vers le haut! Les idées et les recettes qui nous permettraient de stopper cette évolution sont nombreuses
Une nouvelle étude de l’Université de Saint-Gall montre que les restrictions imposées par le Conseil fédéral au début de la pandémie de coronavirus ont entraîné une réduction notable des coûts de la santé à la charge de l’assurance obligatoire des soins (AOS). Cette diminution n’a été que partiellement compensée jusqu’à la fin de l’année. Au total, la baisse des dépenses de santé en 2020 s’établit à environ 3 pour cent.
Après deux assemblées générales virtuelles en raison de la pandémie, les membres de santésuisse se sont à nouveau réunis physiquement à Berne, le 22 juin dernier, pour l’assemblée générale 2022 de santésuisse.
Il y a deux ans, l’activité d’intermédiaire dans le domaine des assurances-maladie était encore perçue comme un véritable eldorado. Des courtiers peu scrupuleux, souvent sans expérience ni formation, importunaient des personnes mal renseignées par des appels nocturnes et des conseils erronés. Or, cette situation ternissait l’image des assureurs-maladie et des courtiers sérieux.
La Suisse doit se préparer à un automne pénible sur le front des primes. Les coûts du système de santé augmentent dangereusement, et des mesures efficaces sont plus nécessaires que jamais. Tous les acteurs doivent se mobiliser – pourtant il semble que certains n’ont pas encore pris conscience de la gravité de la situation.
L’année dernière, les coûts de la santé ont augmenté d’environ 5%. Cette évolution pourrait bientôt se répercuter sur les primes. Le temps (très court) où les coûts n’augmentaient que modérément semble en tous les cas révolu. Dans le même temps, les politiques semblent de moins en moins enclins à vouloir adopter des mesures concrètes de maîtrise des coûts au profit des payeurs de primes. Or ils doivent réagir sans attendre pour redresser la barre.
Grâce à des offres sur mesure, l’assurance-maladie complémentaire permet de couvrir de manière optimale les besoins des assurés qui vont au-delà de l’assurance de base. On observe une demande croissante en produits flexibles, numériques et personnalisés.
Si vous vous intéressez au système de santé, et notamment aux questions concernant les assureurs-maladie, vous avez la bonne publication entre les mains. Mais à partir du présent numéro, infosantésuisse a encore plus à offrir: en collaboration avec l’agence Brenneisen Theiss de Bâle, santésuisse a créé ces derniers mois une mise en page actuelle et moderne pour le magazine de la branche. Les accents graphiques de la couverture ont été imaginés par l’agence Korak Leu, Riehen BS, et se présentent désormais sous forme de photographies et non plus de dessins.
Les primes d’assurance-maladie baisseront en moyenne de 0,2% en 2022. Mais la joie risque d’être de courte durée: après trois années consécutives de primes stables, une nouvelle flambée des primes se profile à moyen terme. Car l’augmentation des coûts est plus forte que prévu. Des mesures d’économie énergiques et un tarif intelligent sont indispensables pour garantir la stabilité des coûts.
Quelle est la place du patient dans le système de santé suisse? Le 4ème Forum Santé du quotidien Le Temps a été consacré à cette question essentielle. Des représentants importants de la branche ainsi que des assurés sont venus en débattre.
L’an prochain, les primes baisseront en moyenne de 0,2% – une nouvelle réjouissante me direz-vous. Or les apparences sont trompeuses: les dépenses de santé ont de nouveau augmenté d’environ 5% cette année, une hausse que l’on n’avait plus vue depuis longtemps. Les prévisions pour l’année 2022 sont tout aussi moroses. Tous ces signaux d’alarme doivent être pris au sérieux.
En créant l’organisation tarifaire commune «solutions tarifaires suisses» en juin 2021, les partenaires tarifaires santésuisse, FMCH et H+ ont jeté les bases d’un tarif transparent et compréhensible, garantissant à long terme le niveau élevé du système de santé suisse. Le tarif du futur sera remis au Conseil fédéral à l’automne.
Plus une société est vieillissante, plus ses dépenses de santé augmentent. Dès qu’il est question de la charge représentée par les primes de l’assurance obligatoire des soins (AOS), cet argument est fréquemment avancé. Mais qu’en est-il en réalité? santésuisse a examiné l’impact du facteur de l’âge et ses conclusions ont de quoi surprendre. Tous les détails sont disponibles dans la nouvelle édition spéciale « Coûts de la santé durant la pandémie: comparaison de la Suisse et des cantons »
En mars 2020, le Tessin a été le premier à mesurer l’ampleur du défi que représentait le COVID-19 pour la Suisse. Aujourd’hui, l’impact socioéconomique est connu de tous.
Depuis début avril, la population suisse peut se procurer gratuitement des autotests de dépistage du Covid-19 dans les pharmacies. Les assureurs-maladie jouent un rôle important en ce qui concerne la gestion administrative de ces tests.
La pandémie de coronavirus nous a tous propulsés dans l’univers de la numérisation. Plus encore qu’avant la crise, la grande majorité d’entre nous est aujourd’hui confrontée aux vidéoconférences, à des événements virtuels et aux processus automatisés. Le progrès s’est ainsi imposé à chacun d’entre nous.
Après une phase pilote d’un an, les clients de SWICA peuvent désormais acquérir le nouvel appareil de télémédecine TytoHome. Les personnes atteintes dans leur santé ont ainsi la possibilité de réaliser elles-mêmes des enregistrements sonores du coeur, des poumons et de la région abdominale, ainsi que des photos et des vidéos numériques de l’appareil auditif externe, du tympan, du larynx et de la peau.
Le Conseil fédéral entend baisser les dépenses de santé dans les années à venir grâce aux mesures visant à maîtriser les coûts qu’il a définies. Lors de la session de printemps 2021, les chambres fédérales ont examiné les mesures du premier volet et ont approuvé à cette occasion l’introduction de forfaits pour les soins ambulatoires valables dans toute la Suisse.
En tant que directrice de l’Office fédéral de la santé publique, Anne Lévy est depuis octobre dernier sous le feu des médias. Mais il y a toujours plus de cadres féminins également dans d’autres domaines de la santé. Les femmes doivent-elles plus que les hommes apporter la preuve de leurs compétences? Comment vivent-elles l’égalité entre hommes et femmes dans leur vie professionnelle?
L’assureur-maladie Groupe Mutuel a réalisé une étude qui révèle que près de la moitié des hôpitaux suisses n’atteignent pas le nombre minimum de cas recommandé. La Suisse rate ainsi l'occasion d'améliorer la qualité des soins, l'efficacité ainsi que la rentabilité du système de santé.
Un conseil personnel sans avoir à quitter la maison? Avec l’app Atupri Medgate, les utilisatrices et utilisateurs économisent du temps, mais aussi de l’argent.
santésuisse et le forum des consommateurs Konsumentenforum kf lancent une nouvelle version de la plateforme en ligne hostofinder. Cette dernière permet à toutes les personnes intéressées de se faire rapidement une idée de la qualité des hôpitaux et des différents traitements qui y sont proposés dans les domaines des soins somatiques aigus, de la psychiatrie et de la réadaptation. En outre, sa nouvelle présentation facilite significativement le guidage de l’utilisateur.
Ces deux dernières années, le Parlement a adopté deux réformes de la loi sur l’assurance- maladie (LAMal): le projet relatif à la qualité en 2019 et le pilotage des admissions en 2020. Ce dernier octroie des compétences supplémentaires aux cantons pour piloter l’offre de soins ambulatoire.
La vaccination, porte de sortie de la crise du coronavirus: depuis le début de l’année, les Suissesses et les Suisses particulièrement vulnérables peuvent se faire vacciner gratuitement. Les assureurs-maladie ont contribué de manière décisive à un règlement rapide du financement.
La loi sur les épidémies avait suscité de vifs débats. En 2013, les adversaires de la vaccination affirmaient que la Confédération se dotait d’une trop grande marge de manoeuvre et qu’elle voulait introduire en catimini l’obligation de vacciner sur tout le territoire. Mais dans la situation que nous vivons actuellement, nous pouvons nous féliciter d’avoir une telle loi!
Le Conseil fédéral joue avec le feu: il veut assouplir à partir de juin 2021 les dispositions relatives au montant des réserves que doivent constituer les assureurs-maladie. Ce faisant, il met inutilement en péril la stabilité et la qualité du système de santé suisse.
Alena Kouba et Martin Eling ne comprennent pas pourquoi le Conseil fédéral souhaite réduire les réserves au minimum légal
Graphique du mois: La comparaison révèle que les réserves sont solides, mais pas excessives.
L’assurance-maladie sociale fonctionne, elle est garante de continuité et de stabilité – en temps de crise aussi, comme nous le vivons actuellement avec la pandémie de coronavirus. Les assureurs-maladie ont réussi à passer ce test de résistance, ce qui est très réjouissant. Car le propre d’une crise, c’est qu’on ne sait pas comment elle va évoluer et toutes les conséquences qu’elle peut entraîner.
Atupri Assurance de la santé est la première caisse-maladie acceptant les crypto-monnaies. Ceux qui détiennent des bitcoins ou des ethers peuvent dès à présent les utiliser comme moyen de paiement.
Avec BENEVITA, SWICA Organisation de santé incite à adopter un style de vie plus dynamique et plus sain. Trois ans après sa mise en ligne, l’application a été revue du point de vue de son contenu et de son aspect visuel, et rendue plus interactive. La version web du système de bonus va être abandonnée.
Lorsque nous dépensons trop pour des produits ou des services, c’est soit parce que nous en achetons trop, soit parce que leur prix est trop élevé. En ce qui concerne notre système de santé, il s’agit des deux.
Les négociations de prix entre fournisseurs de prestations et assureurs-maladie sont délicates. De grosses sommes d’argent sont en jeu, en particulier dans le domaine de l’assurance-maladie obligatoire. Des facteurs très différents sont déterminants pour le succès. Ivan Glavas, responsable de négociations chez tarifsuisse sa, ne le sait que trop bien. Voici son portrait.
L’Association smarter medicine – Choosing wisely Switzerland lutte contre les investigations ou traitements sans valeur ajoutée pour les patients, et dont les risques peuvent surpasser les bénéfices.
Des signaux positifs concernant les forfaits ambulatoires: Sandra Schneider, responsable de la division Tarifs et bases de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), salue le projet tarifaire de santésuisse et de la FMCH. Dans l’interview qu’elle nous a accordée, la juriste nous livre son avis sur d’autres projets tarifaires en cours et explique pourquoi l’OFSP ne doit pas devenir le bureau des tarifs de la Suisse.
« Les comparaisons avec l’étranger peuvent aider à mettre en évidence les différences de coûts injustifiées dans les analyses de laboratoire », affirme Susanne Gedamke, déléguée du conseil de fondation de l’Organisation suisse des patients (OSP).
Le Groupe Mutuel propose une nouvelle application pour les personnes qui veulent avoir une influence sur leur santé : l’application MyHealthCheck installée sur leur téléphone portable leur permet d’établir ellesmêmes un diagnostic à distance en cas de troubles bénins, tout en leur évitant de se rendre inutilement chez le médecin.
santésuisse va procéder dans les prochaines années à des investissements massifs dans l’échange électronique des données de santé. D’ici fin 2023, l’association souhaite ainsi numériser les processus administratifs de bout en bout, de la prescription d’un traitement à la clôture du cas avec facturation. Pour instaurer une connexion optimale des différents acteurs, santésuisse mise sur le standard SHIP, opérationnel depuis octobre 2019.
La crise du coronavirus l’a montré: en matière de numérisation, des progrès restent à faire dans le domaine de la santé. Le fax n’a pas encore disparu et le transfert de données sûr et fiable n’est toujours pas à l’ordre du jour, contrairement à ce qui se passe à l’étranger. Les assureurs-maladie vont de l’avant en investissant dans des processus simplifiés et numérisés au fonctionnement convivial et sécurisé. Dans d’autres secteurs, c’est beaucoup plus compliqué. Ainsi, une majorité de médecins ne sont pas prêts à gérer les dossiers médicaux de leurs patients par voie électronique.
« L’App Assura » en est un exemple : depuis mi-mars 2020, cette application permet de scanner et d’envoyer les factures des médecins directement via son téléphone portable. L’application a été téléchargée 100 000 fois en quatre mois : un chiffre remarquable.
À la tête du service clientèle Suisse alémanique du Groupe Mutuel, Tendak Topbhutsang garantit la qualité du service fourni par sa centaine de collaborateurs. La crise du coronavirus les a durement touchés, lui et son équipe.
La crise du coronavirus a obligé Markus Wildi à travailler durant deux mois depuis son domicile. Le responsable du département Assistance du marché/CRM de Swica raconte comment il a vécu ces nombreuses semaines de télétravail et comment il a réussi à gérer son équipe à distance sans aucun problème.
En temps normal, affronter le quotidien en conciliant enfant et travail est déjà un véritable défi en tant que mère de famille. Mais avec le confinement, la situation a exigé une portion supplémentaire de flexibilité de la part de Carolina Pirelli, responsable adjointe Prestations/Administration des contrats chez EGK-Caisse de santé.
Julia Bruchez a débuté chez Atupri Assurance de la santé à une date à laquelle toutes ses ami(e)s étaient déjà en télétravail depuis longtemps. Engagée dès le 1er avril 2020, elle travaille principalement depuis chez elle – et a déjà su tirer son épingle du jeu dans pas mal de situations difficiles.
En raison de la pandémie du coronavirus, Hans-Ruedi Stalder a dû réorganiser en un temps record l’agence d’Emmen-Ebikon de l’assureur-maladie Concordia. Tout s’est très bien passé même si le contact direct et personnel avec les clients n’a plus été possible.
Rester flexible, même pendant la crise: Flurina Joos, cheffe de projet Produits et services chez ÖKK, a tiré le meilleur parti du confinement. Elle a même trouvé une solution pour la pause-café matinale avec son équipe.
Protéger au mieux les clients du coronavirus: Frédéric Légeret, responsable Facility Management, et son équipe ont organisé, dans les plus brefs délais, les mesures de sécurité nécessaires pour toutes les agences de l’assureur-maladie Assura.
Grâce à une dotation en personnel forte en comparaison internationale, 4,3 médecins (OCDE : 3,3) et 17,2 infirmiers (OCDE : 7,9) par mille habitants (2017), la Suisse a bien surmonté la crise. Elle disposait même de trop de personnel. Suite à l’interdiction de mener des opérations non urgentes, bien des hôpitaux et cabinets médicaux ont dû annoncer jusqu’à 20'000 employés au chômage partiel. Mieux intégrer ces ressources sera un élément clé pour une éventuelle prochaine vague du virus.
La crise du coronavirus a démontré que nous ne pouvons relever les défis du système de santé qu’en étant unis. L’industrie pharmaceutique, les pouvoirs publics, les assureurs-maladie et la science doivent travailler ensemble afin que les patients puissent accéder rapidement et simplement à des prestations médicales. A titre personnel, j’ai été impressionné par la collaboration pragmatique, axée sur la recherche de solutions, avec l’Office fédéral de la santé publique – tout le monde s’est serré les coudes pour trouver de nouvelles solutions médicales. Il faut espérer que cela continuera à être le cas après la crise!
Pendant la crise du coronavirus, les assureurs-maladie ont assumé leur cœur de métier dans un contexte difficile et ont ainsi veillé au financement du système de santé. Conjointement avec d’autres acteurs du système de santé, santésuisse a œuvré en coulisses à l’élaboration rapide de solutions pragmatiques permettant de fournir les traitements urgents à un coût raisonnable.
Le rapport annuel 2019 du registre des implants SIRIS contient pour la première fois des informations permettant d’évaluer la qualité des implants de hanches et de genoux posés sur des patients, sur la base de données relatives à la révision de ces implants.
Gare aux conséquences financières si les psychologues psychothérapeutes peuvent désormais facturer directement à la charge de l’assurance de base ! Une étude vient de quantifier combien ce changement de système pourrait effectivement coûter aux payeurs de primes.
Les assureurs attachent une grande importance au contrôle des factures. C’est à cette conclusion qu’arrive une étude mandatée par l’OFSP. Mais le rapport montre aussi qu’il faut beaucoup de travail pour établir qu’une prestation était réellement nécessaire voire qu’elle a véritablement été fournie.
Trois solutions informatiques différentes sont actuellement utilisées pour déterminer les besoins en soins dans les établissements médico-sociaux suisses. Cette disparité provoque une inégalité de traitement des patients ainsi que des coûts supplémentaires injustifiés pour les payeurs de prime. Il devient donc urgent d’harmoniser le système.
Verena Nold, directrice de santésuisse parle de la situation actuelle: notre système de santé est entièrement accaparé par la pandémie du coronavirus.
Alors que le système des prix de référence pour les génériques a fait ses preuves depuis des années dans les pays voisins, les fabricants suisses s’y opposent. Or la crise actuelle du coronavirus révèle que des prix excessifs ne peuvent pas empêcher les difficultés d’approvisionnement de certains produits. Les stocks obligatoires offrent une meilleure protection que les prix excessifs.
Les assureurs-maladie mettent tout en oeuvre pour remplir leurs obligations en faveur des assurés, même dans la crise actuelle du coronavirus. Si les coûts du système de santé devaient augmenter en raison de cette pandémie, les assureurs disposeraient de réserves qui sont prévues pour de telles situations.
Il est difficile de ne pas l’entendre : l’appel à des tarifs couvrant les coûts dans le domaine de la médecine pédiatrique. Les discussions concernant une augmentation des forfaits par cas ou des valeurs du point tarifaire suscitent autant d’émotion que d’intérêt dans les médias. Or, un regard objectif sur les structures tarifaires actuelles aide à relativiser les exigences des médecins.
Si les psychologues-psychothérapeutes pourront à l’avenir facturer directement à charge de l’assurance de base, gare aux conséquences de cette nouvelle réglementation.
Les pénuries de vaccins ou les interruptions de livraison de médicaments contre le cancer font actuellement la une des journaux en Suisse, mais sont à vrai dire un problème mondial. Cependant, dans notre pays, des facteurs typiquement « made in Switzerland » ne font que les renforcer. Il n’y a toutefois pas lieu de parler de crise d’approvisionnement.
Dans le domaine de la santé, la densité réglementaire au niveau fédéral et cantonal est élevée et ne cesse de croître. A l’aide de nombreuses mesures isolées, on cherche à équilibrer la demande et l’offre de prestations médicales. Les approches basées sur la qualité sont plus prometteuses, comme p. ex. les forfaits ambulatoires, qui dissocient la rémunération des prestations du temps consacré, mais la lie en revanche à la qualité.
Les mesures pertinentes et efficaces pour venir à bout de la spirale des coûts et des primes existent. Pour n’en citer que quelques-unes: une meilleure économicité et qualité des prestations, davantage de concurrence et une coordination judicieuse de l’offre de prestations. Nous dressons ci-après un état des lieux du point de vue des assureurs-maladie
L’appel lancé pour réformer le système de santé ne doit pas être ignoré. Mais qui tient les rênes des réformes ? Les politiciens ? Les économistes et les fournisseurs de prestations ? Les assureurs-maladie ? Et quel est le rôle joué par le changement numérique à l’aube d’une ère nouvelle ? Trois experts nous livrent leur opinion à ce sujet.
Edition : | 2500 exemplaires (1800 allemands / 700 français) |
Prix d'abonnement : | Fr. 54.-- p.a., Prix d'un numéro : Fr. 10.-- |
Abonnés concernés : | assureurs-maladie, fournisseurs de prestations, politiciens, médias, etc. |
Dates de publication : | 28.2., 28.4., 30.6., 6.10., 15.12 |
Délai d'envoi : | 7.2., 6.4., 9.6., 15.9., 24.11. |
(Tous les prix s’entendent hors TVA de 7.7 %)
Toutes les annonces sont imprimées en 4 couleurs sans supplément.
Langue | Allemand | Français | Kombi A + F Rabais 10% |
1/1 page | 2860.- | 953.- | 3432.- |
1/2 page | 1430.- | 477.- | 1716.- |
1/4 page | 715.- | 238.- | 858.- |
4e page de couverture | 3300.- | 1100.- | 3960.- |
Encarts | 3960.-* | 1320.-* | 4752.-* |
*Hors éventuels frais d’envoi supplémentaires liés aux encarts
Rabais 3 × = 5 %, 6 × = 10 %
Commission de conseil 10 %
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