Oui à une meilleure surveillance, non à une réglementation excessive et inadéquate

La nouvelle loi sur la surveillance de l'assurance-maladie (LSAMal) et l’ordonnance sur la surveillance de l'assurance-maladie (OSAMal) sont entrées en vigueur début 2016. La Confédération souhaite ainsi renforcer la surveillance et accroître la transparence. santésuisse est favorable à cet objectif, mais juge primordial de préserver la concurrence réglementée et d’éviter une flambée des coûts inutile.

En tant qu’association de la branche des assureurs-maladie suisses, santésuisse se félicite en principe de l’intention du Conseil fédéral d’optimiser la surveillance de l’assurance-maladie sociale, d’améliorer la protection des assurés ainsi que d’accroître la transparence et la cohérence de la concurrence régulée. santésuisse est favorable à des règles de gouvernance valables pour tous les acteurs du marché ainsi qu’à une garantie de la solvabilité fondée sur le risque.

Pour une mise en œuvre avec discernement

Il est décisif pour santésuisse que la nouvelle loi soit appliquée avec discernement, afin de préserver la marge de manœuvre des entreprises dans le cadre de la concurrence réglementée et d’éviter des coûts inutiles.

Les assurés paient le prix d’une réglementation excessive

Sur de nombreux points, la loi adoptée va toutefois bien au-delà de l’objectif recherché. Une administration superflue va toujours de pair avec des frais supplémentaires à la charge des assurés. Il convient notamment d’opérer une distinction rigoureuse entre les tâches et les responsabilités des entreprises, voire l’autorégulation par le marché d’une part et les tâches et les responsabilités relevant de la surveillance d’autre part. La loi en vigueur mélange encore trop ces aspects. Au lieu d’apporter plus de clarté, la mise en œuvre risque de conduire à de nouvelles imprécisions et incertitudes. santésuisse va donc suivre de très près l’application de la législation et interviendra si nécessaire.

Interlocuteur

08.09.2020
Consultation

Procédure de consultation relative à la loi fédérale sur la réglementation de l’activité des intermédiaires d’assurance

n'existe qu'en allemand Les intermédiaires douteux sont une nuisance pour la population. Afin d’y remédier, santésuisse encourage l’introduction d’une réglementation déclarée obligatoire pour toute la branche. Dès lors, santésuisse accueille favorablement le projet de loi fédérale sur la réglementation de l’activité des intermédiaires d’assurance. Par les modifications qu’il apporte à la loi sur la surveillance de l’assurance-maladie et à la loi sur la surveillance des assurances, le Conseil fédéral accède largement aux demandes formulées par santésuisse, lesquelles sont également ancrées dans la nouvelle convention de branche. Cette dernière réglemente la qualité des entretiens de conseil et l’indemnisation des intermédiaires dans le démarchage des clients. Ces dispositions doivent par ailleurs être déclarées obligatoires pour toute la branche. La convention entre en vigueur début 2021. Il est important que la règlementation prévue n’entraîne ni alourdissement inutile des charges administratives ni incertitude juridique. La possibilité de prononcer une double sanction à l’encontre des assureurs doit notamment être évitée.


26.03.2019
Consultation

Modification de la loi sur la surveillance des assurances (LSA)

n'existe qu'en allemand santésuisse se réjouit que la FINMA assume la responsabilité des intermédiaires indépendants dans le cadre de la modification de la loi sur la surveillance des assurances (LSA) proposée par le Conseil fédéral. Toutefois, la distinction entre intermédiaires non liés et intermédiaires liés devrait être plus claire. santésuisse estime également que les intermédiaires liés doivent pouvoir continuer à s’inscrire au registre public des intermédiaires d’assurance de la FINMA, notamment pour des questions de qualité publique. La LSA fixe désormais les exigences en matière de qualification professionnelle des intermédiaires d'assurance; santésuisse approuve expressément ces mesures qualitatives et demande en outre que la LSA impose aux intermédiaires de suivre une formation continue permanente.


22.02.2019
Consultation

Les assureurs-maladie ne sont pas concernés par la modification de la loi AVS concernant l’utilisation du numéro AVS

Les assureurs-maladie ne sont pas concernés par la modification de la loi AVS. L’utilisation du numéro AVS est réglée pour eux dans la loi sur l’assurance-maladie (LAMal) et la loi sur la surveillance de l’assurance-maladie sociale (LSAMal). Le projet de loi prévoit désormais une autorisation générale pour les « autorités » d'utiliser systématiquement le NAVS. Cela rend superflue une base juridique spéciale pour les autorités. Les assureurs maladie n'entrent pas dans le champ d'application du terme « autorités ».


12.02.2019
Consultation

Loi fédérale sur les professions de la santé: prise de position de santésuisse concernant le droit d‘exécution

n'existe qu'en allemand Dans la proposition de l’OFSP relative au droit d’exécution de la loi fédérale sur les professions de la santé, santésuisse salue tout particulièrement l’introduction d’un registre des professions de la santé (registre LPSan ou GesReg) avec une sauvegarde centralisée et une gestion continue des données concernant les groupes de personnes titulaires d’un diplôme. L'utilisation de l'interface standard à des fins de synchronisation automatique des données est d'intérêt public et devrait donc être gratuite.


03.05.2018
Consultation

Prise de position de santésuisse concernant la proposition de la commission d’instaurer de la transparence en matière de lobbyisme au Parlement fédéral (15.438 Iv.pa. Berberat)

n'existe qu'en allemand santésuisse considère qu’une commission ne doit pas avoir la compétence de décider qui, en tant que lobbyiste ou personne privée, peut rendre visite à un ou une parlementaire au Parlement fédéral. Une exclusion générale de certains intérêts n’aurait selon santésuisse aucun sens, car il existe de nombreuses autres possibilités pour contacter les élus du peuple. Ce qui importe, c’est de garantir l’égalité de traitement de tous les intérêts et de leurs représentantes et représentants qui sont directement concernés par un projet.


Interlocuteur