santésuisse salue en principe les adaptations prévues de la loi sur les épidémies. Elles contribuent dans une large mesure à mieux protéger la santé de la population dans le cas d’une épidémie et à prendre à temps les mesures de prévention requises. En ce qui concerne la nouvelle réglementation prévue pour le financement des tests, des vaccins et des médicaments dans des situations épidémiologiques spécifiques, santésuisse demande toutefois que la Confédération soit davantage mise à contribution que les assureurs-maladie. Il s’agit avant tout de prestations de prévention ou justifiées par des raisons épidémiologiques, qui ne relèvent pas du champ d’application de la LAMal. L’assurance-maladie obligatoire prend en charge toutes les prestations liées au traitement des maladies, tandis que la Confédération et les cantons couvrent les prestations de prévention.
De plus, santésuisse peut comprendre que l’on doive disposer à l’avenir de données plus complètes et plus précises sur la consommation et l’utilisation de substances antimicrobiennes, tant pour le secteur stationnaire qu’ambulatoire. Ces données doivent permettre de mieux évaluer dans quelle mesure l’utilisation des antibiotiques est conforme aux directives et recommandations nationales et internationales. santésuisse estime toutefois qu’il serait judicieux de collecter ces données directement à la source, c’est-à-dire auprès des médecins plutôt que des assureurs-maladie. Ceux-ci disposent en effet d’informations complètes et peuvent garantir de manière optimale la protection des données
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